Attention ! Certaines espèces de champignons mentionnées dans cette enquête ne sont pas comestibles et peuvent être toxiques, voire mortelles !

Il n’est pas besoin d’aller bien loin pour s’intéresser aux champignons.
Ce programme s’adresse à ceux qui disposent d’un jardin dans lequel ils peuvent se rendre chaque jour.
Vous serez étonnés d’y rencontrer de nombreuses espèces, surtout après de bonnes averses en été ou automne, mais aussi une bonne partie de l’année. Nous vous proposons de reconnaitre les plus fréquentes d’entre elles en même temps que les plus facilement identifiables.

L’abondance de champignons dépendra d’abord de la qualité de votre sol, les champignons étant particulièrement sensibles aux engrais et produits phytosanitaires. La présence de certaines espèces est un bon indicateur de la qualité de votre pelouse. La présence d’arbres variés, mais aussi le caractère « sauvage » par exemple avec la présence de bois mort dans un coin, augmentera le nombre d’espèces.
Sur la pelouse même, une foule d’espèces petites le plus souvent, pas faciles à identifier.
Si le jardin est boisé, vous pourrez observer des champignons en lien, en symbiose avec l’arbre, à bénéfice réciproque : russules, lactaires, cortinaires etc. Ce sont des espèces mycorhiziques. Si c’est le cas, noter en remarque l’arbre sous lequel il pousse.
Vous trouverez aussi des espèces poussant sur du bois mort, branche ou souche qu’elles contribuent à dégrader; on dit qu’elles sont saprophytes. Parfois à l’automne, vous observerez l’armillaire, espèce parasite assez fréquente qui vit aux dépens de son hôte, ce qu ’on appelle le parasitisme.
Enfin le naturaliste curieux qui souhaite approfondir, peut se rendre entre autres sur le site de la SMNF (Société mycologique du nord de la France), porteuse de ce programme, et contribuer ainsi par échange de photos à enrichir notre base de données.